Vive les petites et grandes victoiresou ce que j'aime à appeler la "théorie du youpi"
Célébrez-vous vos réussites, grandes ou petites ?
Vous souvenez-vous de votre dernière réussite ? de cet accomplissement savoureux après avoir atteint un objectif ou réalisé quelque chose que vous ne pensiez pas accessible : réussir un examen, faire du vélo la première fois sans roulette, tenir un cours sans bavarder, faire un gâteau sans se tromper dans les proportions, avoir une discussion complète en langue étrangère, réussir une compétition... Quelle satisfaction de parvenir au bout d'un projet avec succès !
Et alors, que faites-vous dans ces moments-là ? Prenez-vous le temps de kiffer ? Partagez-vous votre joie ? Célébrez-vous votre victoire ? Le faites-vous facilement et spontanément ?
Pour ma part, d'aussi loin que je me souvienne, il ne m'était pas naturel du tout de fêter mes réussites, pour ne pas dire que c'était inconfortable. Je ne souhaitais pas me mettre en avant, je n'y voyais pas d'utilité et je craignais de passer pour quelqu'un d'orgueilleux. Je n'ai pas célébré mes diplômes, pas plus mon permis, ni mes résultats sportifs, et encore moins mes plus petites réussites. Rien de rien. J'avais inconsciemment formaté mon cerveau. Quelle triste erreur !
Il faut dire que ce n'est pas vraiment ancré dans notre culture de célébrer nos réussites. Certains vont se lancer en hiérarchisant leurs réussites pour fêter les plus difficiles ou les plus importantes. Pourquoi cette sélection ?
Ce serait non seulement inutile de se restreindre, mais en plus, cela pourrait rajouter une pression contre-productive à nos projets.
Heureusement, il n'est jamais trop tard, ni pour changer les façons de penser, ni pour s'y mettre !
Pourquoi célébrer nos réussites quelles qu'elles soient ?
Le premier point qu'il serait utile de rappeler concerne la méthode des petits pas. Et rien de mieux que le dessin ci-contre pour l'illustrer. Pour pouvoir atteindre un gros objectif, il est très utile, très pratique et plus facile de le décomposer en sous-objectifs accessibles.
Non seulement, le chemin à parcourir pour atteindre notre objectif sera plus agréable, mais en plus, les étapes intermédiaires seront autant d'occasions de faire la fête et a minima de mettre en place un cercle vertueux favorable à nos apprentissages.
Oui, oui !
Il y a en effet de nombreux bénéfices à célébrer nos réussites mêmes les plus petites :
tout d'abord, cela ne peut que booster notre sentiment de compétence, un des trois besoins psychologiques fondamentaux des apprenants (nous y reviendrons dans un prochain article) ;
ensuite, de manière proche, cela va jouer sur notre confiance en nous, sur notre implication et sur notre motivation ;
partager notre satisfaction va améliorer notre cohésion avec les gens qui nous entourent ;
en fêtant régulièrement nos petits succès, nous prenons conscience de nos forces et de nos apprentissages au fil des projets ;
chaque fête permet de clore une étape et de se mettre dans une bonne dynamique pour la suite ;
cela va également augmenter notre bien-être avec entre autres la sécrétion de serotonine, hormone de la bonne humeur et de dopamine, ce neurotransmetteur bien connu pour son rôle dans le circuit de la récompense ;
rien que le fait que cela apporte de la joie sur notre chemin et dans nos apprentissages devrait nous convaincre de ne plus oublier de fêter la moindre de nos victoires à venir !
Montrer l'exemple !
Dans les engagements que je me suis fixée dans mon activité, il y a l'exemplarité et la cohérence. Si je veux transmettre la "théorie du youpi" aux personnes que je suis, il faut que je l'incarne moi-même. Aussi, avec un peu de retard mais avec certitude et avec enthousiasme, je célèbre avec vous le dernier diplôme obtenu, et pas n'importe lequel : le diplôme attestant de mon statut de professeure de yoga ! Youpi !
Action !
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